2- L’ émergence, un
autre indicateur issu des réglementations des nuisances de voisinage et des
installations industrielles classées, qui donne une autre conclusion : les
nuisances vont augmenter pour les populations !
L’émergence mesure l’écart entre un bruit et le niveau sonore habituel (bruit de fond).
Il est utilisé pour caractériser la gêne sonore dans la réglementation relative aux bruits de voisinage et la réglementation des installations classées.
Pour mémoire, en journée, au dessus d’une émergence de 5 dB, il y a infraction. Si le bruit est mesuré sur période courte ( de une à 5 mn), la tolérance passe à 10 dB.
On peut donc considérer qu’une émergence de + 10 dB est une gêne.
Bruit Parif a fait des mesures en 2009 et 2010 sur plusieurs communes en utilisant l’indicateur NA 65 (nombre de vols par jour de bruit supérieur à 65 dB) et en mesurant le nombre d’émergences (par exemple supérieures à 20 dB ou 35 dB).
Les résultats sont les suivants : (voir fiches Bruit Parif en annexe)
On note que pour des communes situées en zone avec bruit de
fond faible, comme Mériel ou les villages du Vexin, la gêne provoquée par
les émergences est très importante bien que l’indicateur NA 65 soit faible.
Il faut donc aussi
utiliser cet indicateur pour mesurer la nuisance sonore que subissent les
populations.
·
Considérant que les
nuisances sonores ont été estimées, notamment, sur la base de l’indicateur NA65
dont la pertinence est ainsi justifié par le DGAC : « Le niveau
sonore de référence, retenu pour cet indicateur et recommandé par l’ACNUSA, est
de 65 décibels : NA65. Il est généralement admis que ce seuil représente le
niveau sonore qui couvre une conversation. »
le projet ne peut pas
être accepté en l’état.
Voir annexes :
Fiches de résultats mesures de Bruit Parif
GOUSSAINVILLE_SURVOL_EST_ A
2010.pdf ; MERIEL_SURVOL_OUEST_ A 2010.pdf ;
VAUREAL_SURVOL_EST_A 2010.pdf