ORDRE DU JOUR
1/ Approbation du compte rendu de la réunion du 27 mars 2002
..... 2
2/ Point sur l'arrêté de restriction d'usage
........................................ 4
3/ Expérimentation du nouveau tour de piste
.................................... 8
4/ Tableau de suivi de décisions....................................................
33
5/ Questions diverses.....................................................................
46
COMITE PERMANENT DE LA
COMMISSION CONSULTATIVE DE L’ENVIRONNEMENT
DE L'AERODROME DE PONTOISE-CORMEILLES
²² ²
Mercredi 26 juin 2002
La séance est ouverte à 17 heures 30 sous la présidence de M. Bernard FINANCE
(Sous-Préfet de Pontoise)
M. LE PRESIDENT.- Je vous remercie de votre présence qui nous permet
d'être dans une configuration assez complète, alors même que nous sommes
dans cette période qui commence à friser
les départs en congés et que nos agendas sont tous très serrés.
J'avais souhaité que nous ayons néanmoins un comité permanent bien que nous
ayons eu la commission consultative de l'environnement, d'une part pour faire
un point avant le mois de juillet août et, d'autre part, vous avez eu l'information
sur les différentes actions qui ont été évoquées lors de la commission consultative
sur les thèmes principaux : l'arrêté, l'état d'avancement de l'évolution
des équipements en ce qui concerne la société CHABORT, les circuits de piste
sur lesquels M. BLIN aura des indications à nous donner.
En premier lieu, nous devons nous prononcer sur l'approbation du compte rendu
de la réunion que nous avons tenue le 27 mars et sur les tableaux de suivi,
puisque nous nous étions engagés à vous fournir un tableau de suivi des différentes
actions. Nous avons rédigé ces tableaux pour qu'on ait ensemble, à un moment
donné, l'état d'avancement des différentes décisions.
Je vous propose dans un premier temps d'examiner l'approbation du compte
rendu de la réunion du 27 mars.
1 – Approbation du compte rendu de la réunion du 27 mars 2002.
M. LE PRESIDENT
.- J'ai reçu quelques observations, nous avons reçu une lettre de l'Association
des Amis du Vexin Français qui nous demandait certaines modifications ou rectifications.
Est-ce qu'il y a d'autres observations orales sur ce compte rendu ?
M. BRUN (ADP)
.-
Je n'étais pas là lors de cette réunion et l'on me prête des propos que je
n'ai pu tenir. Je pense que c'est "M. LEBRUN" qui les a tenus, à la page
5 du compte rendu.
Mme COMBES (Sous-préfecture de Pontoise)
.- Effectivement, je l'ai corrigé
à la suite de votre remarque, avant de le transmettre.
M. LE PRESIDENT
.- Je vais vous donner connaissance de la lettre des Amis du Vexin.
"J'accuse réception du compte rendu de la réunion du comité permanent de
la commission consultative de l'environnement qui s'est tenue le 27 mars
et non le 23…"
Je pense qu'on a fait la rectification.
"De mes notes personnelles, prises en séance, je dégage qu'à la question
posée sur votre rôle précis vous aviez indiqué "apporter votre contribution
aux mesures qui font l'objet de réunions et à l'avancement de ces mesures",
ce qui me paraît plus positif que de lire dans le compte rendu "avancement
des questions".
Compte rendu qui doit être "la traduction exacte des travaux de la commission
et non une motion".
J'avais noté que la décision (page 4) de limiter les vols avait été prise
de concert avec M. le Préfet dont c'était le "souci". J'estime que votre
intervention n'en serait que renforcée que de l'indiquer à ce niveau du compte
rendu, sachant que selon vous "elle concernera les appareils non équipés"
et que vous engagiez "la procédure ministérielle" pour la faire appliquer.
En question finale sur le SDAURIF, il me semble que ma question portait aussi
la mention sur l'entité de concertation-élaboration du projet de limitation-protection
dans l'enceinte du PNR de cet aérodrome. Et si la commission en serait saisie
…
La transcription intégrale de cette réunion dont je vous prie de m'assurer
de l'envoi sera juge de ma mémoire sur ce point.
Question subsidiaire : les corrections apportées en séance ou par écrit au
projet de compte rendu sont-elles apportées définitivement au compte rendu
officiel et les membres de la commission consultative en sont-ils ou en seront-ils
destinataires ?…"
On l'a reçue le 7 mai.
Qu'a-t-on intégré dans le compte rendu ?
Mme COMBES (Sous-préfecture de Pontoise)
.- On n'a rien intégré parce que je pense qu'il faut que tous les membres
soient d'accord sur les propos, sur les termes, s'il faut les reformuler.
Comme d'habitude, cela figurera en préliminaire du prochain compte rendu.
M. LE PRESIDENT
.- Y a-t-il des observations ?
M. PICHERY (Conseil Général)
.- Je dois dire que je n'ai pas tout compris !
Mme COMBES (Sous-préfecture de Pontoise)
.- M. HENIN n'est pas là aujourd’hui.
M. LE PRESIDENT
.- Je vous proposerai que, dans les comptes rendus, on modifie les propos
qui sont les siens en évitant de modifier les propos des autres sauf si véritablement
il y a une contradiction majeure qui consisterait à dire que telle personne
n'a pas dit ça mais ceci etc.
Je vous proposerai donc pour simplification que l'on enregistre les propos
qui sont ceux que l'on a tenus, sauf opposition ferme.
Je ne souhaite pas qu'on modifie les termes que j'ai utilisés qui, dans le
compte rendu, me conviennent bien.
Par contre, l'indication concernant les propos de Monsieur Hénin, on peut
en tenir compte.
Est-ce qu'il y a d'autres remarques ?
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- J'ai noté dans ce compte rendu deux ou trois points importants : c'était
la signature de la convention ADP/AUAPC en souffrance depuis le 30 novembre,
la volonté de certains aéro-clubs, notamment des privés avec M. KROTOFF de
ratifier la Charte, je pensais que ce point serait mis à l'ordre du jour
de notre réunion. Il y avait les essais de circuits qui devaient avoir lieu
le 20 avril.
M. LE PRESIDENT
.- On va en avoir le compte rendu.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Un autre point, c'était l'absence de limitation du nombre d'avions en
vol.
J'avais noté un cinquième point : la proposition du PNR de mettre à disposition
son journal de communication pour relater l'avancement de nos travaux.
Dernier point : l'accord du PNR pour participer financièrement à une campagne
de mesures acoustiques. Nous avons eu à ce sujet une réunion avec la commission
environnement…
M. LE PRESIDENT
.- On pourra l'aborder en questions diverses.
Concernant l'adhésion de M. KROTOFF, compte tenu de la préparation de la
CCE et du délai un peu court, je n'ai pas repris contact, mais ceci étant,
je pense que cela peut être tout à fait à l'ordre du jour des mois suivants.
De toute façon, je serai là au mois d'août.
M. KROTOFF (privés aérodrome)
.- Ce peut être signé maintenant.
M. LE PRESIDENT
.- On n'a pas le document, le mieux tout de même est que l'on cale au mois
d'août et on le signe au mois d'août. Je serai présent
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Ce sera mis à l'ordre du jour ?
M. LE PRESIDENT
.- De la prochaine réunion, bien sûr.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Il n'y a peut-être pas que M. KROTOFF.
M. LE PRESIDENT
.- Justement, s'il y a d'autres partenaires qui le souhaitent, cela permettra
d'avoir les contacts nécessaires.
On le retient comme indication dans les engagements pour le prochain comité
permanent, si vous en êtes d'accord.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Je n'ai pas reçu le compte rendu.
Mme COMBES (Sous-préfecture de Pontoise)
.- Je ne comprends pas, je ne mets pas votre parole en doute, Monsieur CHOIX,
mais mon fichier est statique sur ma machine et les envois sont faits à partir
de mon fichier.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Je vous dis que je ne l'ai pas reçu, c'est tout. J'essaie de rattraper
en l lisant maintenant, mais je vais y arriver ! Je n'étais pas à cette réunion,
donc je ne vais pas contredire ce qui a pu s'y dire.
2 – Point sur l'arrêté de restriction d'usage
M. LE PRESIDENT
.- Je souhaitais vous donner un point sur l'état d'avancement de l'arrêté.
Nous avons eu très rapidement, et j'en remercie Aéroports de Paris, le compte
rendu intégral de la commission consultative qui s'est tenue et qui était
nécessaire pour pouvoir viser cette réunion et l'avis de la commission consultative.
La Direction de l'Aviation Civile a fait le nécessaire pour accélérer le processus.
L'arrêté est établi. Il a été transmis au Ministre des Transports.
Mme COMBES (Sous-préfecture de Pontoise)
.- Il est sur le bureau du Ministre.
M. LE PRESIDENT
.- Ce qui veut dire qu'il a été transmis au cabinet du Ministre pour signature.
Cela veut dire un certain délai.
Le point qui a été retenu, puisque c'était un point qui avait été laissé
un peu en suspens, au niveau de la date de mise en œuvre de l'arrêté est
le 31 décembre 2002.
On voulait vous donner un premier point d'avancement sur ce sujet. C'est
une affaire qui est engagée maintenant et qui va aller assez rapidement à
son terme
Je vous propose d'aborder, s'il n'y a pas d'autres observations sur ce point,
le compte rendu sur les opérations de tour de piste.
Monsieur BLIN…
3 – Expérimentation du nouveau tour de piste.
M. BLIN (Directeur de l'aérodrome)
.- On n'a pas eu beaucoup de chance au mois d'avril. Néanmoins, on a tenté
l'expérience mardi après-midi de 14 heures à 17 heures.
On voulait voir techniquement ce que cela donnait sur une après-midi, d'autant
plus qu'on avait une météo à peu près favorable pour une fois, c’est-à-dire
qu'on avait et le vent et la météo.
On n'a pas eu de problèmes majeurs, on n'a pas eu non plus énormément d'avions.
Il y a eu 33 atterrissages et 31 décollages.
La seule chose que nous avons constatée, c'est l'éloignement des avions en
vent-arrière, c'est toujours le même problème.
Il y avait un temps magnifique mardi après-midi, Mme COMBES était là. On
avait les conditions météo idéales.
La prochaine fois on fera une journée entière, et on vous enverra un mail
Cette expérience nous a permis de voir deux ou trois petites choses. Techniquement
parlant, cela ne pose pas de problème majeur quand on a peu d'avions dans
le circuit de piste. On avait un temps splendide, il y avait 20 kilomètres
de visibilité.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Cela confirme un peu…
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Cela ne confirme rien du tout !
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Au-dessus de Dampont, les avions sont quand même très petits, ce sont
des points noirs à l'horizon. Et du côté de Frémécourt aussi, on voit les
avions disparaître.
Cela fait 60 avions en trois heures, ce n'est pas énorme.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Vous avez fait un essai avec 60 avions ?
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- On a eu 30 atterrissages et 30 décollages sur trois heures.
C'était la 23.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Est-ce que vous avez les commentaires des pilotes ?
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Non, parce qu'on a fini un peu tard, on n'a pas eu de commentaires. Monsieur
CHOIX, est-ce que vous avez eu des commentaires ?
M. CHOIX (Président Hispano Suiza)
.- Je n'étais pas à Paris hier.
M. BLIN (Directeur de l'aérodrome)
.- On aimerait avoir au moins sur une heure un trafic significatif, ce qui
n'a pas été le cas. On a eu un trafic relativement bien réparti qui ne nous
a pas posé de problèmes majeurs, mis à part ces avions un peu petits à l'horizon.
Techniquement parlant, comme il y avait très peu d'entraînement de tours
de piste et d'avions en simultané, on n'a pas eu de problèmes majeurs.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- On aimerait être prévenu la prochaine pour compléter avec l'avis de la
population sur le terrain.
M. BLIN (Directeur de l'aérodrome)
.- Oui.
M. LE PRESIDENT
.- Ce qui serait intéressant, c'est d'avoir le dispositif prévu à l'origine.
C’est-à-dire qu'on ait la possibilité de pouvoir apprécier au sol les conséquences,
sachant bien qu'à partir du moment où on va changer les tours de piste, je
n'ai pas une géographie exacte en tête, mais on peut imaginer qu'on ait d'autres
personnes qui estiment qu'elles subissent des nuisances qu'elles ne subissaient
pas auparavant.
C'est un point qu'on doit pouvoir apprécier. Cela fait partie des éléments
qui doivent être intégrés pour prendre ensemble une décision.
M. CHOIX (Président Hispano Suiza)
.- En matière de sécurité, il n'y a pas que la tour. Il y a les élèves pilotes
qui sont dans l'avion et qui ne voient plus la piste. C'est autrement dangereux.
M. LE PRESIDENT
.- C'est la raison pour laquelle je souhaite qu'on ait un débriefing sur l'opération
qui soit crédible, c'est-à-dire pas simplement un débriefing de forme, avec
l'avis des pilotes, l'avis des instructeurs et des contrôleurs, et puis au
sol, voir quelles sont les conséquences parce qu'il n'y a pas du tout de
décision acquise définie actuellement. On peut très bien avoir des conditions
au sol qui certes sont plus favorables pour certaines personnes - au Conseil
général, vous me disiez que vous n'aviez rien entendu hier - mais qui peuvent
être beaucoup plus désagréables pour d'autres personnes, il faut pouvoir
l'apprécier. Il faut pouvoir croiser l'ensemble des données.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- On prendra une journée d'été.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- La DIRAP est intéressée pour avancer sur ce dossier car la situation est
invivable pour quelques villages actuellement en cette saison. Tout le monde
ne ressent pas les mêmes choses mais il y a certains villages où c'est gravissime.
M. PICHERY (Conseil Général)
.- La question que je vais poser n'a rien de pervers, je n'ai jamais piloté,
quel est le problème pour un pilote s'il perd de vue la piste ?
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Un tour de piste ne se fait pas aux instruments, il se fait à vue. Et
donc tout se fait par référence à la piste, c'est-à-dire que si vous ne la
voyez plus, cela devient délicat.
Vous avez une branche qui est parallèle à la piste, la fameuse "vent arrière",
c'est là où vous faites toutes vos manoeuvres moteurs, vous préparez votre
machine, vous réduisez, vous sortez les volets, le train, et il faut que
vous soyez parallèle à la piste pour ensuite faire une étape de base qui
est la petite perpendiculaire en bout de piste, à partir de là vous commencez
votre descente et vous arrivez ensuite au dernier virage et la finale.
Vous devez la faire à vue ou alors il faut que vous ayez repéré au sol quelque
chose qui peut visualiser la piste. Si vous la faites comme ça, vous partez
un peu biais. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est le plus
difficile à faire comprendre, c'est que la visibilité oblique est souvent
très différente. Il arrive, surtout le matin, qu'il y ait cette espèce de
brume de chaleur qui fait qu'on a l'impression qu'il y a un ciel bleu et
pourtant on ne voit pas un avion sortir parce que nous avons aucune visibilité
oblique. Il y a des jours où vous voyez un ciel superbe, mais où on n'entend
pas les avions, parce qu'il n'y a pas de visibilité alors que, en apparence,
lorsqu'on est dans son jardin, on a l'impression que c'est un grand bleu
parfait. Malheureusement c'est pas toujours vrai.
Voilà le problème, et c'est la raison pour laquelle à vue pour un élève ou
même un pilote, on ne peut pas tout à fait transposer ce que vit un contrôleur
qui est dans son fauteuil, dans l'air climatisé, derrière son micro, avec
ce que fait un pilote dans un petit avion avec un air qui peut être chaud
et turbulent et qui ne sait plus trop où il en est parce qu'il ne voit pas
très bien. Il est arrivé que des pilotes se perdent dans le tour de piste,
c'est exceptionnel mais cela arrive.
Il est important que, pour ce tour de piste, on ait bien les mêmes repères,
comme tout les pilotes doivent se suivre. Sur un tour de piste, il faut passer
de la façon la plus précise possible. On nous reprochera d'être en dehors
du circuit de piste, mais pour être dans le circuit de piste, il faut avoir
la visualisation la plus précise possible.
C'est là notre souci pour cette étape-là.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Je vous rejoins sur autre chose. Vous avez dit que le pilote doit garder
la vue sur les installations. Il est vrai qu'avec un point qui est éloigné
à plus de 8 kilomètres dans une partie du circuit de piste, cela nécessite
d'avoir des météos excellentes, avec des vents qui vont bien, ce n'est pas
tous les jours qu'on a ce type de conditions. Aujourd’hui, on a du mal à
trouver le jour qui va bien. M. Choix parlait de la visibilité oblique, c'était
l'illustration parfaite ce week-end, où il a fallu qu'on arrête.
On aura un circuit, si celui-ci aboutit, qu'on utilisera peu du fait de la
météo locale en région parisienne qui est rarement bonne.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
On n'a jamais été opposé au maintien d'un circuit par mauvais temps.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Il faut bien savoir que ce sera peut-être un circuit qu'on n'utilisera
qu'à 10 % car les conditions météo seront rarement réunies pour que l'on
puisse effectivement utiliser ce circuit. Il faut y penser. Il faut qu'il
y ait le vent, la visibilité et le plafond. C'est beaucoup de choses à réunir
et on risque peut-être de créer un circuit qu'on utilisera peu.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Comme vous l'avez déjà souligné, le circuit n'est pas plus long, je ne
me plains pas d'un circuit qui rallongerait. Le problème, c'est une question
de sécurité pendant cette vent-arrière.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- On recommencera une journée.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Il n'existe pas, à ma connaissance, de terrain avec un telle configuration
de tour de piste.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- On essaiera de prolonger l'expérimentation plus tardivement dans la soirée.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- On a une seule proposition qu'on a demandé à Aéroports de Paris d'étudier,
c'était de déplacer cette branche-là en fonction du vent : quand le vent
est dans le bon sens la mettre ici, et de faire glisser le tour de piste
en fonction du vent. Quand le vent est du nord, il propulse les bruits sur
les deux villages d'Epiais-Rhus et de Grisy, donc quand le vent vient du nord,
il faudrait qu'elle soit ici, ce qui nous ne gênerait pas beaucoup, et par
contre quand le vent vient du sud, et qu'il pousse tout le bruit sur Courcelles
et sur Montgeroult, on la passerait là, c’est-à-dire qu'on serait de l'autre
côté. On aurait un circuit dans la configuration vers le nord qui rallonge
vers le sud et inversement dans l'autre sens.
M. PICHERY (Conseil Général)
.- A chaque fois, c'est nous qui dégustons !
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Cela ne change rien pour Cormeilles.
M. GUILLAMBERT (Amis du Vexin Français)
.- A Grisy-les-Plâtres, trois avions sur cinq sont au-dessus du village.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Cela réduirait ce risque-là.
Il y a deux choses que l'on ne sait pas faire, on en est conscient :
C'est tout d'abord Frémécourt : dans la vent-arrière Frémécourt est obligatoirement
gêné. Autant Cormeilles est un village plus gros qui s'évite bien, autant
Frémécourt vu d'en haut est plus difficile à voir.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
Il faudrait déplacer la vent-arrière de 1.000 mètres.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- On passe au-dessus du restaurant et c'est vrai qu'il y a toujours un dérapage,
c'est indiscutable.
L'autre endroit qui est difficile, c'est Courcelles-sur-Viosnes. La branche
de Courcelles-sur-Viosnes est quasiment dans l'axe, et comme Courcelles est
dans le creux, un pilote qui arrive sur le plateau, s'il n'est pas parfaitement
dans l'axe, il s'aperçoit qu'il est au-dessus de Courcelles quand il est
au-dessus de la vallée puisqu'il ne voit pas Courcelles.
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles-sur-Viosnes)
.- C'est moins grave lorsqu'il y a un atterrissage, par contre là où je fais
des reproches, c'est au décollage. C'est pour cette raison que je parlais
d'altération de cap : au lieu de suivre l'axe de la piste, ils coupent directement
du côté de l'église. Il y en a deux sur cinq qui le font.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Ce n'est pas normal.
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- On a beau le dire, il n'y a rien qui change !
M. GUILLAMBERT (Amis du Vexin Français)
.- Aujourd’hui, c'est tout le village de Grisy-les-Plâtres qui est concerné
par l'aviation.
M. LE PRESIDENT
.- On ne peut pas non plus avoir comme objectif qu'il n'y ait pas d'avions
qui passent au-dessus des villages. Il faut être réaliste.
M. GUILLAMBERT (Amis du Vexin Français)
.- Ce n'est pas ce que j'ai dit non plus !
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Nous n'avons jamais souhaité qu'il y ait des avions au-dessus des villages
en tour de piste !
M. LE PRESIDENT
.- Ce que je veux dire, c'est que l'on est dans une société où il y a des
avions, dans une société où il y a des voitures. Autant on est tout à fait
d'accord et on est là pour trouver le moins de nuisance possible, avec un
souci de respect des conditions de sécurité aérienne, qui est l'autre volet
du problème, autant on sera nécessairement amené parce que c'est une activité
qui fait partie de notre société à avoir des nuisances au niveau de certains
villages.
Je fais simplement une observation d'ordre général pour qu'on ne se perde
peut-être pas trop dans un débat qui consiste à dire : il faut trouver des
circuits de piste qui passent uniquement dans des endroits où il n'y a pas
de village. Ca, ce n'est pas possible.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
Le jour où un avion tombera sur un village, on changera peut-être d'avis
en France. C'est toujours comme ça !
M. LE PRESIDENT
.- Je suis désolé, si cela consiste à dire qu'il ne faut pas que les avions
passent au-dessus des villages, c'est totalement irréaliste, ce n'est pas
la peine de travailler dans ce sens. C'est clair.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Moi aussi, je suis clair.
M. LE PRESIDENT
.- Vous êtes peut-être très clair, mais c'est totalement irréaliste. Vous
avez des avions qui passent à 2.000 mètres, à 10.000 mètres, ou à 5.000 mètres,
ils peuvent tomber aussi sur des villages. Cela fait partie de risques de
la société dans laquelle nous sommes.
Revenons aux circuits de piste : la proposition qui est faite par M. CHOIX
est intéressante et pourquoi pas l'essayer à un moment ou un autre, puisqu'on
va consacrer une journée à un examen de circuit de piste que vous avez proposé,
qui a été proposé par l'ensemble des riverains.
Pourquoi ne pas mettre à l'examen ce type de décalage qui doit peut-être
poser des problèmes techniques de mise en place. Mais ce n'est pas neutre
de l'essayer et de voir quelles en sont les conséquences. Déjà, cela évite
de passer au-dessus d'un village.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Je rappelle que cette branche-là, si on est sans vent, ne pose aucun problème,
mais s'il y a un tant soit peu de vent, on arrose exactement ce qu'il ne
faut pas.
Au point de vue bruit, je ne parle pas au point de vue sécurité, quand il
y a du vent, il vaut mieux passer au dessus du village, on n'arroserait pas.
Pour d'autres raisons, il est hors de question de passer au-dessus, en tour
de piste. Mais il y aurait peut-être une solution à voir qui serait le même
circuit mais glissant, c'est-à-dire en fonction du vent de façon à ce que
les nuisances aillent toujours sur le terrain et n'aillent pas arroser les
villages.
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- En fait, Monsieur le Sous-Préfet, il y a exagération dans le non respect
des circuits de piste : 40 % cela me paraît beaucoup.
M. LE PRESIDENT
.- C'est peut-être un point à examiner dans le cadre de la Charte.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Nous ne demandons qu'une chose : que les contrôleurs s'intéressent un
peu plus à cet aspect des choses et nous fassent des remarques. S'ils étaient
un tant soit peu intéressés par la vie du terrain et de son environnement,
s'ils sont très occupés parce qu'il y a beaucoup de monde, peut-être ne peuvent-ils
le faire, mais très souvent faire une remarque ne leur coûterait pas grand-chose
s'ils repèrent quelqu'un qui régulièrement ne respectent pas les consignes…
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- Ce sont toujours les mêmes.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- D'un autre côté, tant mieux, parce que cela veut dire qu'il y a peut-être
un solution. Si c'est tout le monde, c'est plus compliqué.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Il n'y a aucun moyen actuellement.
M. LE PRESIDENT
.- Est-ce que vous n'avez aucun moyen de constater que les avions ne passent
pas sur le circuit de piste prévu ? ou est-ce que vous n'avez aucun moyen
pour intervenir auprès de ces pilotes ? C'est ça la question.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Il y a deux problèmes. Il y a le problème administratif et le problème
technique. A l'heure actuelle, pour constater une infraction...
M. LE PRESIDENT
.- On n'a pas parlé de constat.
Un contrôleur se trouve dans ses fonctions, il constate que, lors de la procédure
de décollage, un appareil part complètement à droite en contradiction avec
le circuit de piste. Est-ce que, techniquement, il peut être amené à le remarquer
?
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Ce n'est pas simple de la tour.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Ce qui veut dire qu'à la limite il vaudrait mieux envoyer quelqu'un le
dimanche après-midi dans les villages pour se rendre compte sur le terrain.
M. LE PRESIDENT
.- Ce n'est pas ça qui nous intéresse mais de savoir, dans le fonctionnement
courant de l'aéroport, ce que l'on
peut intégrer pour permettre d'éviter ce type de comportement.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- On va prendre le cas de Courcelles-sur-Viosnes, la tour est légèrement
décalée par rapport à l'axe de piste, on est légèrement en oblique.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Si c'est Génicourt, on voit bien, si c'est Cormeilles, on voit bien aussi.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Quand je viens de Pontoise et que je rentre vers Boissy l'Aillerie, je
regarde pour voir sur Génicourt si je suis capable de déterminer si l'avion
passe au-dessus de Génicourt ou pas. J'ai l'impression que l'avion est au-dessus
de Génicourt, j'accélère un peu pour voir où il est réellement passé, or
l'avion passe entre le silo et Génicourt alors que j'avais l'impression du
haut de la côte que l'avion était au-dessus de Génicourt. Pourtant, je ne
suis pas très loin ! C'est très difficile. A part un témoin qui constate
qu'un avion passe au-dessus de lui, c'est très difficile à déterminer.
M. LE NOAN (DCLEA)
.- Est-ce qu'un contrôleur a le droit de demander au pilote où il se trouve
? Puisque tout est enregistré, la réponse du pilote dans ce cas-là fera foi.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- On a eu le problème à l'époque où des riverains nous appelaient, où il
y avait des conflits, et le contrôleur relayait les riverains en disant :
"Monsieur, vous êtes a tel endroit, ce n'est pas bien !". Mais c'était la
parole du pilote contre celle du riverain. On n'a aucun moyen de le prouver.
On a eu un appel hier de quelqu'un qui nous a dit qu'un avion était passé
à 50 mètres, sur le radar on l'a vu à 600 mètres. On a fait un effort particulier
pour le localiser.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Si le radar faisait les basses couches, mais malheureusement le radar
est au-dessus. On a eu des exemples, il y a quelques années à Cormeilles,
où une personne d'Air France se plaignait en disant j'ai l'immatriculation
de l'avion etc. Le type était totalement de mauvaise foi, il a même reconnu
qu'il téléphonait parce que c'était comme ça, il n'avait rien vu, il écoutait
la radio et téléphonait. On a aussi des cas comme ça !
M. MILLET
.- Ce sont des cas isolés quand même !
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- Dans les statistiques, on écarte les extrêmes.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- On est d'accord.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- A propos des témoignages, vous avez fourni des listes d'avions, notamment
données par les riverains de Courcelles-sur-Viosnes, avec plus de 400 ou
500 avions, ainsi que par ceux de Cormeilles-en-Vexin.
Nous les avons tous listés. Nous avons retrouvé des gens en finale sur l'ILS,
que voulez vous dire par rapport à ça ? Sur Cormeilles-en-Vexin, on a retrouvé
un avion dont l'immatriculation était celle d'un avion qui avait appelé mais
qui était complètement à l'opposé.
Après, il est difficile de dire que la personne qui vous appelle ou qui note
les immatriculations peut être tout à fait digne de foi !
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- Je comprends qu'il puisse y avoir des dérapages mais je pense que si on
vous amène un film avec les avions avec les numéros, et avec le repère, vous
serez obligé de constater que c'est la réalité. Mais ça, on peut le faire.
Si vous mettez notre parole en doute… !
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Je ne vois pas ce qu'il y a d'insurmontable à ce que le commandant de
la plate-forme, M. BLIN, réalise un audit un dimanche après-midi dans les
villages pour voir la réalité des choses. Je ne vois pas matériellement parlant
ce qui l'en empêche.
M. LE PRESIDENT
.- Monsieur LEBRUN, le rôle d'un responsable de la plate-forme n'est pas
d'aller faire un audit le dimanche dans les villages.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Pour répondre à la question, je suis allé chez M. BOURDIN un samedi après-midi
au mois de mai de 14 heures à 17 heures sur invitation d'un député local.
On a vu des avions, c'est vrai, mais qui sont passés là où il fallait qu'ils
passent, mais on n'a pas vu le député par contre ! Je ne recommencerai pas,
c'est évident, ce genre de fantaisie.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Si vous considérez cela comme une fantaisie, passons à autre chose !
M. BLIN (Directeur de l'aérodrome)
.- Excusez-moi ! La personne qui m'a invité n'est même pas venue ! Moi aussi,
je me promène.
M. LE PRESIDENT
.- Monsieur LEBRUN, je ne crois pas qu'on puisse caler un dispositif sur
ce que vous demandez. Ce n'est pas le rôle du responsable de l'aérodrome.
Que l'on décide qu'il y ait une enquête auprès des riverains, d'accord mais
ce n'est pas le rôle du responsable de l'aéroport d'aller surveiller la façon
dont circulent les avions.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
Dans toute entreprise actuellement, il y a des services qualité, il y a des
audits, qu'est-ce qui empêche de faire un audit annuel, de
consacrer une après-midi pour se rendre compte de la réalité des
choses sur le terrain ?
M. LE PRESIDENT
.- A ce moment-là, c'est une mission qui est donnée à un cabinet d'études
particulier qui fait l'audit.
M. PICHERY (Conseil Général)
.- A propos de la liste d'avions – je crois que c'est Mme Laisne qui a fait
cette liste dont je disais en plaisantant qu'elle devait s'acheter une minerve
car elle observait le ciel en permanence avec beaucoup de conscience – je
dois avouer que lorsqu'un avion passe une fois visiblement en dehors du circuit,
je laisse tomber, mais quand le même avion passe deux fois, voire trois
fois, je téléphone à la tour. Mais bien souvent, ce n'est pas forcément aux
heures de fonctionnement de la tour.
Il serait peut-être intéressant de mettre en place un serveur. Dans le lot,
il y aura forcément des aberrations, mais il y aura forcément aussi un fond
de réalité quelque part qui permettra de voir si certains avions dérogent
plus que d'autres.
Quand je téléphone personnellement, je ne suis pas un excité de la chose,
c'est qu'il y en a un qui exagère et qui passe au-dessus de mon jardin de
façon un peu répétitive. Je téléphone mais j'ai rarement quelqu'un, et quand
j'ai la tour par hasard, je n'ai pas le sentiment malheureusement de les
émouvoir beaucoup avec ma petite histoire, c'est vrai.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- On sait bien que tous ces appels n'auront pas de prolongement.
M. PICHERY (Conseil Général)
.- A partir du moment où il y a une espèce d'accord qui se fait avec les
clubs pour essayer d'avoir un rôle d'appel au civisme...
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- On est même un peu ennuyé car il peut arriver qu'un instructeur motivé
sur ces problèmes d'environnement à la radio dise au pilote qui est devant
lui : "faites attention, vous êtes au-dessus d'un village". C'est formellement
interdit. On se sert d'une radio qui est un système de sécurité. En faisant
cela, l'instructeur déroge aux règles et comme il n'est pas relayé par le
contrôleur...
M. BLIN
.- Les contrôleurs ne se sont jamais opposés à cela.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Ce sont des choses qui arrivent. Cela peut concerner des pilotes qui ne
sont pas du terrain comme cela peut concerner parfois des pilotes de la plate-forme.
Avec un pilote qui est de chez nous, c'est très simple, à l'arrivée on lui
refait un rappel, mais pour les pilotes qui ne sont pas du terrain, on ne
peut pas le faire.
Donc cela arrive, c'est vrai, mais on est un peu gêné car on ne peut pas
encombrer la radio et c'est une faute.
M. LE PRESIDENT
.- Ce qui est un peu ennuyeux et c'est ce qui gêne chacun ici, c'est que
lorsqu'on a ce constat d'un comportement qui peut paraître excessif, on n'a
pas le moyen de faire passer la communication.
Je crois qu'on est suffisamment responsable dans cette salle pour dire qu'on
va essayer de trouver un moyen qui permette au moins de recevoir le message.
A charge ensuite pour les clubs de regarder ce qu'il est opportun de faire.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Si, on a un moyen dont on use et dont on abuse : dans notre règlement
intérieur, on a un contrôle annuel et dans ce contrôle annuel, il y a obligatoirement
des tours de piste, et l'explication des circuits de piste en leur rappelant
les problèmes des villages etc. est prise en compte tous les ans. Tous les
ans, ils sont rebriefés sur le sujet.
M. LE PRESIDENT
.- Monsieur CHOIX, je reprécise ce que je voulais dire :
Je dis qu'il faudrait qu'on ait le souhait chacun de mettre en place un dispositif
qui est un dispositif simplement de répondeur ou de boîte vocale téléphonique
qui permette de recevoir ces messages, même s'il n'y a personne au bout pour
répondre immédiatement.
Et vous, au niveau des clubs, même si on court-circuite la direction de l'aéroport,
que vous ayez au moins des éléments qui vous permettent d'agir, tout en appréciant
ce que vous allez pouvoir faire. Vous avez suffisamment d'expérience et de
connaissance de vos pilotes pour pouvoir commencer à dire amicalement à un
pilote : "c'est un peu abusif de procéder de la sorte".
Il faudrait qu'on réfléchisse à quelque chose, que ce soit un numéro qui
permette d'avoir cette communication et de laisser ce message. Il y a les
mails, mais tout le monde en reçoit, et au bout d'un moment, ce sont des
mails parmi d'autres mails, et il y a un phénomène de saturation.
Je crois qu'il faudrait avoir la possibilité d'avoir un point téléphonique
ou au moins on laisse un message.
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- L'idée de M. PICHERY me paraît bien.
M. PICHERY (Conseil Général)
.- Je me souviens d'un bi-moteur particulièrement bruyant et qui visiblement
ne devait pas être dans le couloir…
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Qui volait toujours vers 19 heures ? Il est connu.
M. PICHERY (Conseil Général)
.- Oui, effectivement il volait assez tard le soir. J'ai téléphoné à la tour,
la tour m'a répondu : OK.
Et l'avion a continué à tourner parce que je l'entendais encore mais beaucoup
plus loin. J'étais content, j'avais eu satisfaction.
M. LE PRESIDENT
.- Pour gérer ce type de situation, il faut que quelque part on mette en
place simplement le relais de communication qui fasse que c'est une information
qui puisse être traitée à un moment ou à un autre. Il n'y a rien de pire
que d'avoir une observation qui tombe sur rien.
Je soumets ça à votre réflexion, on en parlera au prochain comité. Il faut
probablement qu'on mette quelque chose en place.
D'autres observations ?
M. KROTOFF (Privés sur aérodrome)
.- En tant qu'utilisateur, je trouve que le circuit actuellement en vigueur
est encore un des meilleurs. Je ne serai pas contre une variation de cap
au décollage en 23, personnellement cela ne me dérangerait pas.
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- A ce sujet, Monsieur HENRY d'Hispano m'a fait faire un tour de piste mais
on n'a pas pu prendre la piste en question, le vent étant défavorable, il
m'a invité à faire un essai pour faire une altération de cap.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- M. HENRY est un pilote expérimenté, ce n'est pas un débutant.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- C'est le très bon et le mauvais exemple. Il était dans l'aéronavale, il
a fait l'Indochine, il a formé je ne sais plus combien de types dans l'aéronavale
dans sa jeunesse et il a cinquante ans derrière lui.
M. LE PRESIDENT
.- Pour les tours de piste, vous avez aussi les repères au sol.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Il connaît le terrain par cœur. Avec lui, on n'a pas de problème, il n'a
plus besoin de piste pour faire son tour. C'est un retraité qui passe son
temps au club, parce que sa vie, c'est le club.
M. PICHERY (Conseil Général)
.- Il faudra que je prenne rendez-vous et que je fasse un tour de piste.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- On vous l'a proposé mille fois. On va le refaire.
M. LE PRESIDENT
.- Monsieur ?
M. BUTEUX (DIRAP)
.- Cela fait plusieurs réunions où on dit qu'on a une bonne idée, on a des
possibilités relativement simples à étudier pour améliorer les circuits de
piste. On a dit à plusieurs reprises que le problème était que les circuits
de piste actuels étaient peut-être satisfaisants en grande partie et que
le problème est qu'ils ne sont pas respectés. On en a encore parlé, cette
fois-ci.
On a évoqué des possibilités d'amélioration de circuits, Monsieur CHOIX ou
Monsieur PATTO, mais jusqu'à présent on l'écrit mais on ne fait rien.
Je proposerai déjà qu'on liste l'ensemble de ces bonnes intentions et que,
plutôt que de passer je ne sais combien de temps à faire des essais sur le
circuit de piste qui était proposé par la DIRAP, et se voir tous les trois
mois dire : " on a fait un essai, mais on l'a fait entre nous, ce n'était
pas très positif etc.", qu'on fasse quelque chose de plus sérieux, de plus
concret, que l'on voie ce que l'on peut tester le plus rapidement possible
de manière à ce que, dans six mois, on ait quelque chose qui permette de
faire des améliorations.
A plusieurs reprises M. PATTO a fait remarquer que cea serait important de
tester l'altération de cap, on lui a répondu plusieurs fois : "N'y comptez
pas, ce n'est pas possible !" Ensuite, on dit : " Oui, on va le faire" mais
cela n'a pas été réalisé.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- On n'a jamais accepté les altérations de cap.
M. BUTEUX (DIRAP)
.- Relisez les comptes rendus du comité, à plusieurs reprises…
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Ce n'est pas une chose simple.
M. BUTEUX (DIRAP)
.- Ma proposition est constructive. S'il y a de bonnes idées, qu'on les note
et qu'on les teste. Sur ce point-là, pour l'instant on n'a pas avancé.
M. PATTO.-
Ce qui est important, c'est de garder un esprit de partenariat pour faire
avancer le dossier mais il faut que les efforts soient faits d'un côté et
de l'autre.
M. LE PRESIDENT
.- Nous étions convenus qu'on prendrait une position lorsque l'expérimentation
serait faite parce que je ne vois pas de quelle façon on peut avoir une appréciation
sur une modification de tour de piste sans qu'il y ait eu un test de ce tour
de piste.
Je regrette simplement qu'on en soit là, c'est-à-dire qu'on n'ait pas pu
faire ce travail suffisamment tôt, mais je crois que c'est incontournable.
M. BUTEUX (DIRAP)
.- Jusqu'à présent on a parlé essentiellement de l'essai du grand tour de
piste et puis, sur cet essai de tour de piste, on a essayé de placer à un
moment donné cette altération de cap qui avait été demandée par M. PATTO.
Cela a été jugé comme compliqué, en particulier de faire deux choses en même
temps.
Je ferai remarquer que s'il y a une difficulté pour ce grand circuit pour
un problème de sécurité, je pense qu'il faudrait convenir de faire un autre
essai qui peut être interprété de façon plus facile, et de dire qu'on se
base sur le circuit existant et on ne teste que l'altération de cap. Et si
dans trois mois, on a réussi à faire des essais sur le grand circuit, mais
aussi sur le petit, et qu'on puisse proposer au moins une amélioration possible,
je pense qu'on aura avancé.
M. LE PRESIDENT
.- On peut peut-être en adopter au moins le principe mais je pense que ce
serait intéressant d'ajouter la proposition qu'avait formulée M. CHOIX, c’est-à-dire
le circuit glissant.
M. GUILLAMBERT (Les Amis du Vexin Français)
.- J'ai bien peur que ce soit une fausse bonne idée.
M. LE PRESIDENT
.- On le verra bien, il suffit de l'essayer.
M. GUILLAMBERT (Les Amis du Vexin Français)
.- Parce que celui qui sera au-dessus de mon village, il sera toujours dans
une configuration de circuit : "Ah bon, hier il y avait du vent, mais aujourd’hui
je n'ai pas remarqué !'.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Non, ce n'est pas ça !
(M. Choix montre sur la carte)
Quand le décollage est dans ce sens-là, c'est ici et quand le décollage au
contraire est dans ce sens-là…
M. GUILLAMBERT (Les Amis du Vexin Français)
.- Ah, d'accord !
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Quand la piste est la 05, on tournerait comme cela, et quand la piste
est la 23, on tournerait de cette façon. Ce n'est pas la 05, une fois il
y a du vent c'est comme ça, et une autre fois, il n'y a pas de vent, c'est
comme ci. Sinon, c'est effectivement ingérable.
M. LE NOAN
.- Pour le compte rendu de la réunion, ce serait bien que quelqu'un formalise
sur le papier cette proposition.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Celui qui l'a le plus formulée chez nous est un de nos instructeurs bénévoles,
encore un ancien marin de l'aéronavale qui ensuite a fait une deuxième carrière
à la Direction de la Navigation Aérienne et qui s'est occupé de ce type de
choses à la DGAC. Je suppose que
son idée est réalisable.
M. LE PRESIDENT
.- On acte cette proposition sous le terme de "circuit glissant".
M. LE NOAN
.- Plus l'altération de cap. C'est au décollage ?
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- En 23, au décollage.
M. LE PRESIDENT
.- Ce serait les trois opérations que l'on tâcherait de faire avant le 31
mai.
S'il n'y a pas d'autres observations, on passe au point 4.
4 – Tableau de suivi de décisions.
M. LE PRESIDENT
.- nous étions convenus de faire un tableau de décisions. On a préparé quelque
chose qui n'est peut-être pas complètement parfait.
(distribution des tableaux de décision)
On a indiqué : "mesure ou objet", c'est la décision qu'on a prise ; "réunion
évoquée", c'est la réunion à laquelle on fait référence ; "suite apportée".
Ce serait quelque chose qui serait établi à chaque réunion et qui permettrait
de faire un point et d'examiner certaines dispositions qui n'auraient pas
été apportées.
Vous avez le tableau "Equipement de dispositifs atténuateurs de bruit", "station
de mesures de bruit", "Comptes rendus et décisions", "Nouveau circuit de
piste", et "Suivi de la Charte de qualité".
Ces tableaux seront évidemment actualisés.
Je me demande si on ne pourrait pas les mettre sur site. On regardera parce
qu'on a un site qui est ouvert au niveau de la préfecture sur l'extérieur
et qui peut être consulté. Donc on pourrait mettre ces tableaux sur site.
Voilà sur les tableaux.
On a particulièrement des dispositions concernant les mesures d'atténuation
de bruit, on a des informations un peu convergentes sur ce sujet.
M. BUTEUX (DIRAP)
.- Concernant la signature qui devait être réalisée par M. CHOIX pour permettre
à ASTH en particulier de s'équiper en silencieux, est-ce qu'on peut faire
un point ?
M. LE PRESIDENT
.- C'est la signature pour permettre de débloquer les subventions.
M. BUTEUX (DIRAP)
.- J'ai cru comprendre la dernière fois que même la société qui veut bien
installer des silencieux ne pourrait pas bénéficier de subvention parce qu'une
autre convention devrait être signée par M. CHOIX.
M. LE PRESIDENT
.- Pour cadrer les choses, je rappelle qu'on a choisi pour des raisons de
simplicité d'avoir un seul maître d'ouvrage dans l'installation, c'est-à-dire
que les fonds sont dirigés sur l'association des usagers.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Il n'y en a qu'une qui n'est pas signée, c'est celle avec Aéroports de
Paris, non pas qu'on ne soit pas d'accord avec Aéroports de Paris, on est
parfaitement d'accord, mais simplement il faut qu'on modifie un petit bout
du texte parce que la convention d'Aéroports de Paris dit qu'ils débloqueront
les fonds seulement quand les 20, 25 ou 30 avions seront équipés, notamment
ceux dont les sociétés ont disparu.
Alors que je leur demande qu'on le fasse par tranche, mais des tranches sérieuses,
c’est-à-dire nos 16 avions et les 2 d'ASTH. Il y en a 18 qui sont sérieux.
Ce n'est pas un problème et cela n'empêche pas d'avancer pour le moment.
Cela va gêner maintenant ASTH.
Notre problème n'est que là, il n'est pas qu'on n'est pas d'accord. Aéroports
de Paris est tout à fait d'accord pour modifier.
M. BRUN (ADP)
.-
Il n'y a pas de problème.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Au téléphone, on s'en est entretenu dix fois avec Aéroports de Paris,
ils savent que c'est ce petit point-là qui me gêne. Il faut prévoir une tranche
18.
M. LE PRESIDENT
.- Donc on peut aller assez rapidement là-dessus.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Cela ne m'a pas empêché d'avancer sachant que j'avais un accord même verbal.
M. LE PRESIDENT
.- Simplement, cela bloque la possibilité pour ASTH.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Le problème est le même pour eux. J'aurais signé la convention initiale,
30 seraient prévus, ils ne pourraient avoir leur subvention que quand les
30 seraient équipés. C'est bien précisé, noir sur blan, que ce ne pourrait
être qu'une fois et au final quand tous les avions seraient équipés. Si je
signe, cela ne changera rien pour ASTH.
M. BRUN (ADP)
.-
J'en parle à Patrice Moreau qui gère la convention.
M. LE PRESIDENT
.- Il est toujours là ?
M. BRUN (ADP)
.-
Il y a une certaine pérennité à Aéroports de Paris bien que les hommes changent.
Il a un successeur, des collaborateurs.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Il n'est qu'à l'étage du dessous.
M. LE PRESIDENT
.- M. LE NOAN me rappelle que nous avons des crédits qui sont annualisés,
qu'on a des coupes budgétaires qui ne sont pas neutres - c'est un élément
d'environnement que je donne – je parle des crédits d'Etat qui interviennent
pour 50 % du financement, et il faut probablement qu'on ait une consommation
avant la fin de l'année sur ces lignes-là. Si, c'est avant, c'est le mieux.
M. LE NOAN
.- Je dirai même avant le 30 novembre.
M. LE PRESIDENT
.- Il se passe des choses pour nous sur les engagements.
Je souhaite, c'est un problème d'environnement dans lequel se situent les
choses et je le dis également à Aéroports de Paris, si vous pouvez vous entendre
rapidement pour la signature, ce ne serait que mieux parce qu'il y a cette
contrainte.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Je rappelle toujours que cela ne m'a pas empêché d'avancer en attendant.
M. LE PRESIDENT
.- Ce n'est pas du tout ce que je veux dire.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Je fais à la vitesse du constructeur, je ne demande pas mieux que ce soit
fait. Si c'était déjà fini, je serais encore plus content.
M. LE PRESIDENT
.- On va aborder le problème des silencieux :
Selon les éléments dont on dispose, je dis cela c'est sous votre contrôle,
a priori Chabord aurait livré le dispositif de réduction de bruit posé sur
l'avion du club par le mécanicien de l'aéro-club.
Il n'y aurait finalement pas de problèmes techniques, les essais en vol se
seraient révélés concluants.
D'autre part, c'était le point sur lequel on avait vocation à travailler
avec l'Aviation Civile, en ce qui concerne la délivrance de l'homologation,
on aurait une position qu'on va valider avec la Direction de l'Aviation Civile,
qui s'est jusqu'à présent montrée très coopérante dans la mise en œuvre du
dispositif puisque, comme je l'ai indiqué, on est à la signature actuellement.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Après la signature, depuis la dernière réunion à laquelle j'ai assisté,
on a démonté un de nos avions, on l'a mis sur un camion pour l'envoyer du
côté d'Annecy où se trouve la société Chabord pour qu'ils puissent organiser
tous leurs montages.
On a récupéré notre avion, il y a quinze jours. Ils sont venus la semaine
dernière pour monter à Pontoise avec le mécanicien un système entier plus
silencieux et faire les premiers essais.
Mais on n'a plus le droit de voler avec cet avion. Il n'est plus conforme
à son certificat de navigabilité, il n'a pas le droit de voler avec un pot
qui n'est pas certifié. On est sous laissez-passer avec cet avion. Cet avion
a décollé hier après-midi pour partir à Grenoble où il y a un pilote du Centre
d'essais en vol qui va faire les mesures officielles. On a fait les mesures
constructeur, le constructeur vérifiant les températures, les décibels par
tranche etc. Deux avions sont passés l'autre jour à trois minutes d'intervalle,
on a enregistré les deux pour voir les résultats.
Et puis l'avion est donc parti hier au Centre d'essais en vol car on avait
une petite chance que le Centre puisse le prendre en compte avant le départ
en vacances parce qu'ensuite il est fermé pendant deux mois.
Je ne peux pas vous dire ce qu'il en est, le pilote n'est pas encore revenu.
Cette affaire nous prend deux avions sur ce modèle-là.
On est tout à fait dans le calendrier prévu par le constructeur.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
Vous aviez dit que vous aviez avancé sur le problème de l'homologation.
M. LE PRESIDENT
.- La procédure d'homologation ne peut se faire que suite aux essais en vol.
Au niveau de la société Chabord, il paraîtrait que sur ce plan-là les conditions
seraient favorables dans le processus de réalisation. Au niveau de l'Aviation
Civile, on a pris les dispositions pour que, dès l'instant où le processus
se met en route après les essais en vol, on ait une homologation très rapide,
sous réserve de décision souveraine de l'Aviation Civile.
On ne s'engage par sur la décision mais sur la réduction des délais administratifs.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Ils commencent maintenant à connaître le problème.
M. LE PRESIDENT
.- Pour le connaître, c'est sûr qu'ils le connaissent.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Ce que je veux dire c'est que Chabord en est à son sixième silencieux.
M. LE PRESIDENT
.- Je parlais de l'administration.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Les procédures maintenant sont connues. Ils se connaissent.
M. LE PRESIDENT
.- On peut avoir un schéma court
car on est dans une procédure d'homologation où il y a des précédents. Il
y a une certaine confiance sur le constructeur.
M. LE NOAN
.- Il y a d'autres constructeurs ?
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Il y a Gomolzig pour Cessna 150 /152, Il y en a un autre également.
Mais j'avais deux types d'avions qui sont extérieurement identiques mais
avec une motorisation différente et il aurait fallu que j'aie deux fabricants
différents qui ont d'autres inconvénients par ailleurs.
Alors que là il semblerait que ce soit satisfaisant. Mais je ne vais pas
faire la théorie sur l'intérêt de la société Chabord.
M. LE PRESIDENT
.- Dernier point, la station de mesure de bruit.
D'après les informations que nous avons, la station de Courcelles-sur-Viosnes
serait installée et en cours de fonctionnement depuis le début de la semaine.
M. COLL (ADP- Sce Environnement Nord)
.- Tout à fait, je confirme. Il y a eu quelques petits problèmes de ligne
téléphonique, mais ce sont les informations que j'ai eues.
M. LE PRESIDENT
.- Le dispositif est en route pour, à terme, avoir des éléments permettant
de constater de façon objective les évolutions de trafic soit en densité,
soit en hauteur.
M. COLL (ADP - Sce Environnement Nord)
.- On va voir avec le Laboratoire quel est le rendu qui va être fait de ces
mesures de manière à ce qu'il soit lisible et exploitable parce que ce n'est
pas toujours très évident d'interpréter des mesures de bruit.
M. LE NOAN
.- Où est placé le capteur ?
M. LE PRESIDENT
.- A Courcelles.
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- A côté du terrain de foot à la station de pompage.
M. LE NOAN
.- Ce sont des mesures en continu ?
M. COLL (ADP - Service Environnement Nord)
.- Oui.
M. BRUN (ADP)
.- L'emplacement est celui sur lequel on doit pouvoir comptabiliser le maximum
de bruit pour le maximum de trafic.
M. BUTEUX (DIRAP)
.- Concernant les mesures de la station, on a vu que les mesures étaient
d'ordre de bruit avec un indicateur...
M. LE PRESIDENT
.- Bruit, fréquence.
M. BUTEUX (DIRAP)
.- Ce qui permet de calculer un peu tout ce qu'on voulait. Nous aimerions
avoir aussi une mesure des émergences, c’est-à-dire du nombre de fois où
on dépasse un certain nombre de décibels.
M. BRUN (ADP)
.-
Je crois que c'est possible mais il faut qu'on pose la question. A priori,
toutes nos stations fonctionnent comme ça.
M. COLL (ADP-Sce Environnement Nord)
.- A priori, cela ne devrait pas poser de problème puisque le problème de
l'implantation d'une station de mesure de bruit, c'est de la localiser de
manière à ce qu'on puisse mesurer l'émergence, sans cela on va avoir un bruit
sans pouvoir identifier celui qui est produit par les avions. C'est toute
la difficulté d'une implantation mais c'est toujours fait comme ça.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
C'est en Leq ou en Lden ?
M. BRUN (ADP)
.-
Ce sera en décibels et ces mesures pourront être transformées en mesure de
nuisance.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Je suis très inquiet car si on s'aperçoit que ce sont les tracteurs qui
font le plus de bruit ! (rires)
. Je serai solidaire avec les agriculteurs, j'irai les soutenir !
M. MILLET
.- Les tracteurs volent de moins en moins !
M. LE PRESIDENT
.- On n'a pas trop inquiétude sur les confusions de bruit.
Est-ce qu'il y a d'autres questions ?
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Où en est-on des relations avec les autres écoles du terrain ?
M. LE PRESIDENT
.- Pour l'instant, pas d'évolution.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- En dehors des trois aéro-clubs et des constructeurs amateurs qui ne font
pas d'école, sur le terrain il y a d'autres écoles encore ?
M. LE PRESIDENT
.- On a une école qui a fermé.
Comme on l'avait indiqué lors des dernières réunions, on a pris des contacts
avec les correspondants existants, il y a une école qui a fermé, et une école
où on avait identifié le responsable mais sans qu'on ait pu véritablement
prendre contact pour des difficultés …
Mme COMBES (sous-préfecture de Pontoise)
.- C'est Darnodet (?). Air Ouest est toujours en cessation d'activité.
Aéropilot …
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Ils existent toujours.
Mme COMBES (Sous-préfecture de Pontoise)
.- Ils ont 2 Rally 100 qui ne sont pas équipables.
Aéro-Academy, c'était M. Darnodet qui était tout à fait favorable mais depuis
le 29 mars il est en cessation d'activité.
Il y a Air-Club, M. Bec.
M. BLIN
.- Non, c'est Cergy Pontoise Air-Club.
Mme COMBES (Sous-préfecture de Pontoise)
.- Ils ont 2 Rally 100, ce n'est pas réalisable.
AS THOMSON, c'est fait, le dossier est déposé.
HISPANO SUIZA qui est en route.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Il y en a d'autres !
M. LE PRESIDENT
.- On est tout prêt à prendre des contacts, vous nous donnez les éléments
et vous voyez avec M. BLIN.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Ce n'est pas moi qui peux le faire, c'est de l'autre côté des pistes,
c'est la partie nord, ce n'est pas près de chez moi, et je ne voudrais pas
qu'ensuite…
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Il y a une nouvelle pancarte.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Chez Air-Ouest aussi. C'est vrai que leur situation me paraît un peu délicate
vis-à-vis d'Aéroports de Paris, parce qu'ils sont plus ou moins squaters,
ils n'ont rien signé.
C'est toujours pareil, il y a des sociétés qui se cassent la gueule mais
les squaters récupèrent les avions, on ne sait pas très bien comment avec
l'administrateur judiciaire, on monte une petite structure, quand cela ne
va plus, on fait une association, quand l'association commence a redémarrer,
on transforme cela en société pour pouvoir se "sucrer". A ma connaissance,
il y en a au moins trois qui tournent comme cela sur le terrain.
M. GUILLAMBERT (Les Amis du Vexin Français)
.- J'ai un problème de caravane à stocker, je peux peut-être venir sur l'aérodrome.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- On a mis des barrières !
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- C'est dommage pour les Rally 100, ils sont équipés en Allemagne et pas
en France. Il faudrait demander à Chabord l'année prochaine.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Chabord l'a fait parce qu'on lui
a fait une commande de 16 avions.
M. KROTOFF (privés aérodrome)
.- En Allemagne, ils ont peut-être équipé des Rally remorqueurs et peut-être
pas des 100 CV.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
Il y a 100 CV, 110 CV.
Mme COMBES (Sous-préfecture de Pontoise)
.- Les 110 sont équipables puisque THOMSON en a un.
M. LEBRUN (Président DIRAP)
.- Gomolzig n'est pas homologué en France mais l'est en Allemagne pour le
Rallye.
M. LE PRESIDENT
.- Il faudrait qu'il y ait une demande aussi.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
Les Rally 100 en France, c'est courant.
M. LE PRESIDENT
.- On souhaiterait, Monsieur BLIN, avoir un nouveau point sur les sociétés
ou aéro-clubs, tous ceux qui ont des avions qui volent.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- En école.
5 – Questions diverses.
M. KROTOFF (Privés sur aérodrome)
.- Je voudrais poser une question à M. BLIN : est-ce que les contrôleurs
sont motivés pour faire des approches directes au maximum dans le cadre des
possibilités ?
M. BLIN (Directeur de l'aérodrome)
.- C’est-à-dire ?
M. KROTOFF (Privés sur aérodrome)
.- On arrive d'un voyage, dans l'axe de la piste, en approche directe. Est-ce
qu'ils sont motivés et est-ce qu'ils sont conscients que cela permettrait
de réduire les nuisances ?
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Ils le font quand ils peuvent le faire.
M. KROTOFF
.- Systématiquement ?
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Systématiquement, je n'en sais rien, mais si le pilote le demande, il
n'y a aucune raison qu'on ne le fasse pas.
M. KROTOFF (Privés sur aérodrome)
.- Sans demande du pilote ?
M. BLIN (Directeur de l'aérodrome)
.- On ne peut pas. C'est au pilote à le demander. On le suggère de temps
en temps, mais normalement c'est au pilote de le demander.
M. KROTOFF (privés aérodrome)
.- Même s'il n'y a personne dans le circuit, il faut quand même que le pilote
le demande ?
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Oui.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Aux heures où il n'y a pas de contrôle, on n'a pas le droit car on doit
vérifier qu'il n'y a pas quelque chose sur la piste.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Il y a des contrôleurs qui le suggèrent parce que l'image radar aide.
M. KROTOFF (Privés sur aérodrome)
.- Justement, est-ce qu'on pourrait un peu les remotiver là-dessus ?
M. BLIN (Directeur Aérodrome) .- Cela n'intéresse pas tout le monde. Il y a des gens qui font de l'école que cela n'intéresse pas du tout.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Pour ceux qui ne font pas d'école, c'est toujours intéressant.
M. GUILLAMBERT (Les Amis du Vexin Français)
.- Autrement dit, à 20 km on est capable de savoir où est la piste mais quand
on est juste au-dessus du village de Grisy-les-Plâtres, on ne sait pas où
elle est ! Je me pose des questions !
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Ce n'est pas pareil. Vous avez un appareil à 20 kilomètres qui vous indique
où vous êtes par rapport à la piste. Mais quand vous êtes parallèle, vous
ne savez rien du tout, l'aiguille se balade complètement. On n'a aucun moyen
alors qu'on sait, quand on navigue de loin, qu'on est dans l'axe du terrain
et là on n'a pas de problème. Ce n'est pas du tout la même chose.
M. LE PRESIDENT
.- En même temps, il y a un calage quand vous arrivez en direct sur la piste,
vous la voyez d'assez loin et vous vous calez la piste comme un guide.
D'autres propositions ?
M. BUTEUX (DIRAP)
.- La demande de M. KROTOFF était : est-ce qu'on peut rappeler aux contrôleurs
de proposer aux avions qui se présentent d'atterrir en direct.
M. BLIN (Directeur Aérodrome)
.- Je pense honnêtement qu'à tout pilote qui le demande aujourd’hui, quand
c'est possible de le faire, on ne s'est jamais opposé. Je pense même qu'il
y a des contrôleurs qui le suggèrent.
M. LE PRESIDENT
.- On prend votre suggestion en compte.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Il y a des pilotes qui sont friands de cela parce qu'au lieu de tourner
et perdre du temps, ils vont directement. On ne demande que ça.
M. LE PRESIDENT
.- D'autres questions ?
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- Il y avait aussi "la nuit la plus courte", j'avais envoyé un mail à Mme
COMBES à ce sujet.
M. LE PRESIDENT
.- Oui, je sais, on a constaté cela.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
Le mécontentement de la population est fort car elle été mise devant le fait
accompli, cela s'était déjà produit l'année dernière, je m'en étais entretenu
avec M. BLIN.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- C'est tous les ans.
M. LE PRESIDENT
.- Sur ces opérations là, c'est un peu comme la fête de la musique ou d'autres
opérations annuelles qui sont faites au niveau d'une activité. Qu'il y ait
peut-être une meilleure information du public pour prévenir qu'il y ait une
nuit de l'aviation à telle période, cela me paraîtrait une formule à faire
quand on arrive dans cette période.
Un intervenant
.- C'est à date fixe ?
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- C'est la Fédération nationale qui fixe les dates. Autrefois, on essayait
de la fixer toujours la nuit de la Saint Jean.
M. LEBRUN (DIRAP)
.-
Pourquoi provoquer le mécontentement des gens quand on peut l'éviter, quand
on peut prévenir les associations, les maires, et faire une information dans
la presse ?
M. LE PRESIDENT
.- Je crois qu'il faut prendre en compte ces observations et, lors de la
prochaine fête qui se déroulera l'année prochaine, qu'il y ait une information.
M. GUILLAMBERT (Les Amis du Vexin Français)
.- On s'est demandé ce qui se passait ! Quand je fais une fête chez moi,
je préviens les voisins.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- Il n'y avait aucun tour de piste, et les instructions, qui n'étaient pas
réglementaires, mais qu'on a données à tous les pilotes étaient de ne pas
faire de tour de piste, c’est-à-dire dans le noir de s'orienter en dehors
des lumières.
On n'a pas eu de chance cette nuit-là, j'y suis resté jusqu'à 3 ou 4 heures
du matin, car il y avait plutôt plus de bruit que d'habitude parce qu'il
n'y avait aucun vent. Le bruit n'a pas été balayé par un petit vent. On aurait
souhaité un peu plus de vent pour disséminer ce bruit.
M. LE PRESIDENT
.- On peut convenir, pour la prochaine opération, d'organiser une petite information.
C'est une manifestation aérienne particulière.
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- Et mettre des avions équipés de silencieux.
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Pas de chance, justement on ne veut pas qu'il y ait d'école pour éviter
les nuisances, ce ne sont quasiment que des quadriplaces qui partent pour
voyager.
M. GUILLAMBERT
.- En tout cas, il y avait beaucoup de monde !
M. CHOIX (Hispano-Suiza)
.- Tant mieux ! Cela prouve que l'opération a réussi.
M. PICHERY (Conseil Général)
.- C'est curieux, je ne suis pas dur d'oreille mais honnêtement je n'ai rien
entendu.
M. CHOIX (Président Hispano-Suiza)
.- C'est logique, la piste utilisée est la 05, celle qu'on utilise quand
il n'y a pas de vent.
M. LE PRESIDENT
.- Le problème, c'est le fait que c'est une opération qui a surpris tout
le monde parce que personne n'était au courant. Dans les fax qu'on a pu avoir,
c'est surtout cela qui ressortait. Si on compense par une information une
semaine avant, par la presse, en indiquant l'opération, je pense que cela
améliorera les choses.
M. PATTO (maire-adjoint Courcelles)
.- On peut prévenir les communes limitrophes.
M. LE PRESIDENT
.- Je vous remercie.
Je vous proposerai que nous nous revoyions fin septembre.
(La séance est levée à 19 heures 15).