DIRAP

Défense des Intérêts des Riverains de l’Aérodrome de Pontoise-Cormeilles en Vexin
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le 5 novembre 03

Objet :
La commission consultative de l’environnement du 4 novembre à Cergy .
 


Madame, Monsieur,

Les membres de la DIRAP avaient bien remarqué la proposition numéro 12 du rapport d’information parlementaire n°1016 du 9 juillet au sujet de l’avenir du transport aérien français et de la politique aéroportuaire : " libérer de l’espace au Bourget et encourager le rapprochement de l’aviation d’affaires des zones d’affaires ". Nous ne pensions pas que nous serions concernés si rapidement !

En effet lors de la CCE de ce 4 novembre, nous avons appris que, suite à l’annulation par le conseil d’état de l’arrêté dit des " 45 tonnes " le 28 mai 2003, Aéroport de Paris avait l’intention de présenter un nouvel arrêté autorisant des avions jusqu’à 25 tonnes à utiliser l’aérodrome de Pontoise-Cormeilles en Vexin afin de délocaliser une partie du trafic du Bourget.

Nous avons vivement protesté car nous subissons déjà les nuisances de l’aviation légère et celles de Roissy.

Tout le travail des associations pour réduire les nuisances que vous avez soutenu depuis des années est remis en question.

Nous n’avons pas obtenu de détails sur le type et le nombre d’avions, ni de garanties au niveau environnemental.

Nous vous laissons le soin de juger le mépris d’Aéroport de Paris envers les riverains :

" Notre idée est de favoriser le développement économique de l’aérodrome de Pontoise, dans la limite de l’acceptable pour les riverains "

Nous avons toujours en mémoire le projet d’ADP en 1999 où le seuil de rentabilité avait été fixé autour de 60 avions par jour.

Depuis 1999, ADP a confirmé à plusieurs reprises qu’il n’y aurait pas de développement du trafic commercial sans ,notamment, le consentement des élus , mais aujourd’hui le ton se fait plus pressant et nous sommes inquiets.

Alors qu’en Ile de France, deux millions de personnes déjà sont touchées par les nuisances aériennes, nous vous demandons de prendre toutes les initiatives que vous jugerez utiles pour que la vie de milliers d’habitants de notre région ne devienne pas un calvaire.

Nous comptons sur votre soutien et nous vous adressons nos salutations respectueuses.

Le président de la DIRAP

A Lebrun