Conclusion

Chacun a droit à la tranquillité.

Majoritairement, forte expression: la protection du Parc est une nécessité tellement essentielle pour l'avenir qu'elle doit supplanter toute autre tentation notamment de profit à court terme.

Nécessité de réduire la nuisance apportée par l'aviation légère, jugée insupportable, et même inadmissible par beaucoup s'agissant d'une activité de loisir, et de ne pas en ajouter d'autres

Les projets doivent s'inscrire dans des démarches de protection de l'environnement et de la population, c'est à dire dans la concertation et sur la base d'études sérieuses.

Les critères d'évaluation de la gène doivent s'apprécier en terme d'émergence par rapport à l'ambiance et de durée de l'émergence, l'objectif étant la convergence avec le Code de la Santé Publique.

Il est incontestablement demandé un effort aux aéro-clubs, qui, en contre partie, reçoivent une aide publique.

A notre avis, cet aspect n'est pas négligeable, car la réduction des nuisances pourrait s'imposer à terme par la loi, sur le principe du pollueur payeur (voir communiqué de presse de Mme Voynet du 4 mars 1998 "d’autres décrets suivront, relatif au bruit généré par les sports mécaniques, l’aviation de loisirs, les stands et les parcours de tir" ..).

La contribution des riverains (autre que fiscale) est d'accepter temporairement des dispositions transitoires en attente des progrès de la technique; ceci doit se faire dans un contexte juridique précis et il est indispensable que soit scientifiquement déterminé l’impact de la pollution par le bruit de l'Aérodrome sur la population.

L'Association DIRAP s'engage quant à elle à recourir systématiquement à la concertation préalable pour régler les problèmes nés de l'activité aérienne.

A défaut d'aboutissement dans la signature d'une Charte, elle demandera qu'il soit décidé par voie législative.

Le Président,

JM. Gourdin