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DIRAP
Défense
des Riverains de l’Aérodrome de Pontoise-Cormeilles en Vexin
Association
1901 enregistrée en sous préfecture de Pontoise n°10231
Adresse
postale : Dirap 51 av des Murgers 95640 Marines
Plan
d’exposition au bruit, ce n’est pas gagné…
Les
Commissions de l’Environnement auxquelles nous participons en préfecture
ne sont que consultatives, elles sont surtout un prétexte pour étendre
les zones de bruit et développer le trafic aérien.
Roissy
CDG et Orly représentent à eux deux 80 % du trafic national
etles
autorités prévoient
un doublement du trafic d’ici 2020. Cette explosion du trafic aérien
est mal gérée et les riverains sont de plus en plus nombreux
à subir les nuisances des avions. Le point de vue des compagnies
aériennes ne doit pas primer sur la santé publique, en effet
la pollution chimique des avions est considérable et a des conséquences
sur la santé de la population.
A
l’heure où l’on enregistre des changements climatiques, curieusement
le trafic aérien continue à ignorer le plan de protection
de l’atmosphère et aucune restriction n’est appliquée lors
des pics d’ozone, comme pour le trafic routier et les industries. Deux
poids, deux mesures.
-
La création d’une nouvelle zone de bruit, la zone D
-
L’augmentation du trafic aérien avec un doublement des mouvements
de l’aviation légère110
000 contre 60 000 actuellement.
-
L’ouverture de l’aérodrome à un nouveau trafic de 20 000
mouvements d’aviation d’affaires le jour et la nuit…
Les
maires des communes concernées, les associations et enfin la population
avec 905 avis lors de l’enquête publique ont donné un avis
défavorable à ce PEB.
Voici
pour mémoire les réserves
du commissaire enquêteur à l’issue de l’enquête publique:
«
Le projet création de la zone D me paraît devoir être
abandonné en l’état actuel du dossier. Les hypothèses
d’évolution du trafic à court et à long terme, notamment
des mouvements d’affaires, me paraissent devoir être re-considérés
à la baisse.
La
masse maximale nominale des aéronefs n’excédera pas 17 tonnes.
Ces limitations aux fins de meilleure adaptation du projet aux spécificités
du site couvert par le PNR du Vexin ainsi qu’aux attentes des populations
locales. »
En
toute logique on peut penser que le préfet lors de sa décision
finale (qui
curieusement tarde)tiendra
compte des avis convergents des élus, des associations, de la population
et ne servira pas seulement les intérêts d’Aéroport
de Paris qui est maintenant privatisé
Sur
le plan juridique, ces
réserves ont un caractère suspensif, en cas de non
satisfaction de l'ensemble des réserves formulées,
l'avis de la Commission d'enquête est réputé défavorable.
Il
semble inconcevable que le Préfetpuisse
valider ce PEB sans préalablement lever les réserves du commissaire
enquêteur, si
cela étaitla DIRAP se réserverait
la possibilité d’engager un recours en annulation.
Les
recommandations du commissaire concernant la sécurité à
Génicourt et le respect descircuits
de piste sont aussi le reflet des exigences des riverains.
Sur
le schéma ci-contre sont présentés les tracés
des circuits de piste et les villages les plus exposés. L’épaisseur
des bandes correspond à une zone de circulation estimée des
avions.
Les
populations exposées subissent d’autant plus les nuisances quand
les
circuits ne sont pas respectés par les pilotes
|
Cette
gêne serait largement diminuée si les écoles de pilotage
qui sont sur le site équipaient leurs avions de silencieux et d'hélices
multi pales, équipement qui rappelons le est financé à
hauteur de 80%par
l’Etat.
Cette amélioration dépend uniquement du bon vouloir des clubs. A
contrario l’insuccès des aides de l’Etat pour contribuer à
la diminution des nuisances, témoigne de l’irrespect des clubs à
l’égard des populations survolées, et de l’incapacité
des services de l’Etat à faire respecter les mesures prises
pour atteindre cet objectif.
Les
travaux de la DIRAP aux niveaux local, national, européen :
Au
niveau local : Mise en service d’une station acoustique.
La
DIRAP a procédé à des tests en juin 2006 afin de voir
la faisabilité de mesures acoustiques dans les villages et va réaliser
une campagne de mesures acoustiques dans les prochains mois afin de mettre
en évidence de façon incontestable la gêne sonore ressentie
par la population.
Au
niveau national : Travaux au conseil National du Bruit.
La
DIRAP participe aux réunions de travail du conseil national du bruit
au ministère de l’écologie et du développement durable.
Ces
travaux ont débouché fin 2006 sur la création d’un
label environnemental dans le but de classer les 7500 petits avions en
trois catégories, peu bruyant, bruyant, très bruyant et d’adapter
des restrictions de vol.
Aujourd’hui,
il est clair que le milieu de l’aviation légère et les préfets
ont toutes les cartes en main pour maîtriser les nuisances de l’aviation
légère en France.
Ce
n’est plus qu’une question de bonne volonté de la part des fédérations
aéronautiques et des aéroclubs. Signalons cependant que quelques
trop rares aéroclubs comme CPAC à Pontoise ont pris les devants
en se dotant d’avions particulièrement silencieux.
Au
niveau européen : Lancement d’une pétition européenne.
La
DIRAP en partenariat avec l’Union Française et Européenne
Contre les Nuisances des Avions (UFCNA et UECNA) a organisé le 1
avril 2006 un colloque qui a rassemblé une quarantaine d’associations
de riverains d’aéroport en provenance de plusieurs pays : Allemagne,
Belgique , Luxembourg, Grande Bretagne, Suisse, France. A l’issue de cette
réunion, il a été adressé
au
le parlement de
Bruxelles une pétition européenne et mis au point une journéed’action
contre les nuisances de l’aviation commerciale en Europe. C’est Ainsi que
de multiples manifestations se sont déroulées le 10 juin
2006 à Londres, Amsterdam, Athènes, Roissy, Lyon, Bruxelles,
Francfort ...
Plan
d’Exposition au Bruit de ROISSY CDG :
L’aéroport
de Roissy nuit à la santé publique, on est en train dans
l’indifférence des pouvoirs publics de rendre malades des milliers
de personnes (troubles du sommeil, asthme, maladies cardiovasculaires,
cancer etc ...).Après 40
ans de politique visant à décentraliser, on doit constater
que l’espace aérien français est principalement organisé
en fonction de Roissy qui avec Orly absorbe 80% du trafic national. Tous
les vols sont désormais centralisés sur Paris.
Des
prévisions angoissantes :
Roissy CDG c’est à l’heure actuelle plus de 1400 vols par jour dont 160 en moyenne chaque nuit et les prévisions sont 120 millions de passagers en 2020 au lieu de 55 aujourd’hui et 900.000 mouvements au lieu de 530.000 actuellement, c’est un doublement du trafic à Roissy qui est programmé dans les prochaines années.
La DIRAP solidaire des
associations sur Roissy CDG a diffusé un tract lors de l’enquête
publique appelant à rejeter ce PEB.
Environ
15000 foyers ont répondu à l’enquête publique de Roissy
CDG.
En
Conclusion, les règles du jeu sont de la responsabilité de
l’état. Avant
de nous parler de développement durable, il faudra que le secteur
aérien participe à l’effort général et réduise
fortement les nuisances qu’il fait subir à la population.
Quand
à nous tous, nous
devons demeurer
très vigilants si nous
voulons maintenir
notre cadre de vie car compte tenu de l’extension très importante
du trafic aérien en Europe, nous ne sommes pas à l’abri d’un
développement de l’aviation commerciale sur notre plate forme.
1998
: la DIRAP lance une action en justice contre l’arrêté autorisant
des avions de 45 tonnes (affaire Debonnair).
2001
: la DIRAP est à l’origine de lacharte
entre aéro-clubs et riverains.
2001 suite
à la menace d’une nouvelle ligne Pontoise-Londres, à l’appel
de la DIRAP vous êtes 1000 à manifester sur l’aérodrome
de Cormeilles.
2002
: la DIRAP obtient un arrêté ministériel interdisant
les avions non équipés de silencieux le week-end entre 12h
et 14h.
2003
: la DIRAP gagne devant le Conseil
d’Etat, l’arrêté 45 tonnes est abrogé, retour au tonnage
maxi de 17 tonnes.
2003
: La DIRAP est à l’initiative du montage de silencieux sur 18 avions
qui pratiquent les tours de piste.
2005
: La DIRAP rejette le projet de plan d’exposition au bruit qui prévoie
un nouveau trafic de20000 mouvements
d’avions d’affaires.
2006
: la DIRAP participe aux travaux du conseil national du bruit, obtient
une circulaire ministérielle et la création d’un label environnemental
pour l’aviation légère.
2007
: laDIRAP va mesurer le bruit des
avions chez les riverains
Vous
pouvez consulter nos travaux sur les sites :
www.canalaero.orgwww.ufcna.euwww.uecna.euwww.dirap.org
Article
8-4 Réduire les nuisances générées par les
aérodromes…
«
Géré par Aéroports de Paris, l'aérodrome situé
sur les communes de Cormeilles-en-Vexin, Montgeroult, Génicourt
et Boissy-l'Aillerie (Val d'Oise) est doté d’un plan d'exposition
au bruit (PEB) en cours de révision. Le Parc est associé
à cette révision et participe à la Commission consultative
de l’environnement (CCE) afin de veiller au respect des conditions d’exploitation
de cet aérodrome. L’Etat associe le Parc pour toute autre révision
de son PEB. Un second aérodrome dédié au vol à
voile, en cours de cession par l’Etat dans le cadre de la décentralisation,
est situé sur la commune de Chérence. L’objectif prioritaire
étant une réduction des nuisances sonores, toute décision
pour ces aérodromes sera prise au terme d’une concertation approfondie
avec les acteurs concernés.
Afin
de suivre précisément l’évolution du bruit généré
par l’aérodrome de Cormeilles-en-Vexin, et en complément
de la station de mesure du bruit d’ADP, la Région et les Départements
s’engagent à réaliser ou faire réaliser, en lien avec
les communes et associations concernées, un suivi régulier
du bruit de cet aérodrome. De plus, la réglementation actuelle
limite à 17 tonnes le poids des avions pouvant opérer sur
cet aérodrome. Conformément au vœu de la CCE, une modification
de cette limite ne pourra intervenir, en fonction d’impératifs économiques
du bassin de Cergy-Pontoise et à l’initiative des acteurs politiques
locaux, que sur décision du Ministre en charge des transports, après
consultation des responsables politiques et socio-économiques, après
recherche d’un consensus et après avis de la CCE. Conformément
à la circulaire relative à la maîtrise des nuisances
sonores au voisinage des aérodromes d’aviation légère,
le Parc demande à l’Etat de pérenniser et développer
la concertation entre les différents acteurs concernés, de
maintenir la CCE et élaborer, à la demande de celle-ci, une
charte de qualité de l’environnement. Au regard de cette démarche
de concertation avec tous les acteurs, le respect des réglementations
doit être absolu et les infractions commises sévèrement
sanctionnées.
Sur
sollicitation de la CCE, l’Etat pourra mettre en œuvre des restrictions
d’exploitation, en particulier en matière d’horaires.
Mobilisant
des crédits publics, un programme d’équipement des avions
de loisirs en dispositifs de réduction de bruit (silencieux, hélice
multi pales…) est en cours. Au regard de ce dispositif, le Parc demande
à l’Etat de restreindre de manière très importante
l’utilisation de l’aérodrome aux avions non équipés.
Par ailleurs, ces aérodromes ne doivent pas connaître d’extension
de leurs pistes sur le territoire du Parc. Sur le reste du territoire,
le Parc n’a pas vocation à accueillir de nouvelles installations
destinées à la pratique de l'aviation légère
ou ultra-légère.
Les collectivités s'engagent à ne pas autoriser ces éventuelles
installations. »
C’est
un texte très encourageant qu’il faut aller soutenir lors de l’enquête
publique sur le projet de charte du Parc du 12 mars au 14 avril 2007. Nous
vous invitons à vous rendre dans l’une des 103 mairies concernées
pour consigner votre avis sur les registres. C’est important.
PARTICIPEZ
A NOTRE ACTION
Nom:Prénom
: Adresse
: Courriel
:Tél.
: COTISATION : 10
euros , Etudiants 5
euros , Associations 30
euros Par chèque à l’ordre
DIRAP adressé à Mr BAUSSAC 23, rue Narcisse Aussenard 95450
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de l’Environnement ? |