en
pleine expansion
Travaux
sur la A 15 et la RN 14
Un
nouveau directeur au Crous
Les
chauffeurs de Maximo négocient
Le
Téléthon s'organise
«
Ici, il y a de la méthode »
La
nounou passait ses nerfs sur le bébé
Deux
à huit ans de prison pour les
trafiquants d'héroïne
Une
silhouette pour faire ralentir
Le
feu ravage un entrepôt
Vos
communes de A à Z
Manifestation
contre les avions d'affaires
Accidents
en série sur la RN 16
Domont
plie mais ne rompt pas
Pontoise
réagit trop tard
Le
premier exploit de son histoire
Saint-Ouen
trahi
L'Ecop
trop fébrile
Le
hold-up de Saint-Gratien-Sannois
LES
AUTRES MATCHS
La
perf de l'Adamois
FOOTBALL
La
palme au Cosmo et à Orly
LES
QUALIFIES
BASKET
HANDBALL RUGBY TENNIS DE TABLE
Le
festival d'Automne est de retour. Depuis
trente ans, le festival d'Automne a
l'ambition de vous faire découvrir des
artistes du monde à travers la danse, la
musique, le théâtre, le cinéma, les
arts plastiques&hellip Jusqu'au 21
décembre, les spectacles se succèdent
aux quatre coins de Paris. Ouverture ce
soir au Palais Garnier avec la création
en France de « la Petite Fille aux
allumettes », d'Helmut Lachenmann.
Jenkins à la Guinness Tavern. Ce groupe
sévit régulièrement dans la salle de
la Guinness Tavern et donne à ce décor
d'« american bar » une atmosphère
colorée avec un rock explorant les
frontières du funk et du reggae. Leur
répertoire est composé de reprises et
de compositions personnelles leur
permettant de tenir plusieurs heures sur
scène !
Le
pop de Miro à l'Européen
Des
artistes de l'ombre à la halle
Saint-Pierre
Balade
« Et
voilà le...
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Cormeilles-en-Vexin
Manifestation contre les avions
d'affaires
«NON à l'extension », « Le
développement économique oui, la
pollution non », « Laissez-nous dormir
»&hellip Pendant 2 h 30, samedi
après-midi, les terrains de l'aérodrome
de Cormeilles-en-Vexin ont été envahis
par une foule de riverains portant
pancartes. Un millier de personnes,
imperméables sur le dos et baskets aux
pieds, ont défilé des hangars de
l'école de pilotage à la tour de
contrôle. Le cortège, précédé de
militants des Verts et d'une douzaine
d'élus locaux, a suivi d'un bon pas la
voiture de la Dirap (l'association de
défense des riverains), qui, entre deux
slogans anti-ADP (Aéroports de Paris,
propriétaire du site), diffusait sur une
petite sono des chants d'oiseaux. Objet
de tous les ressentiments : la
réouverture, le 1 e r octobre
prochain, de la ligne commerciale
Pontoise-Londres. Deux ans après la
faillite de Débonair, qui a assuré
pendant dix mois trois liaisons
quotidiennes entre Pontoise et Luton
(dans la banlieue de Londres), la
compagnie britannique Platinum Air
Charter Executive a obtenu l'autorisation
de s'implanter sur l'aéroport de la
ville nouvelle. Avec des appareils de 7
tonnes, elle prévoit de transporter des
hommes d'affaires (dix-huit au maximum)
deux fois par jour, sauf le week-end.
Hervé, venu de Montgeroult avec son
petit garçon, s'inquiète. « On a été
soulagés quand Débonair s'est arrêté.
Et maintenant, ça va recommencer, avec
des jets ou des bimoteurs
particulièrement bruyants. » Il avoue
avoir peur des crashs. Un peu plus loin,
Alain Dubreuil, président des Amis du
parc du Vexin, raconte l'histoire que
tout le monde se murmure dans la file :
« il y a quelques mois, un petit avion
qui avait décollé de Cormeilles s'est
écrasé à Malaga, en Espagne. Il aurait
très bien pu tomber dans l'autre sens,
sur nos maisons ». Qu'il ne s'agisse que
de dix vols hebdomadaires, sur de petits
appareils soit beaucoup moins de
mouvements et de bruit qu'avec Débonair
ne rassure personne. « Si ça marche,
la compagnie va se développer, elle
réclamera des destinations partout en
Europe. Est-ce qu'on pourra lui refuser ?
», s'interroge un habitant d'Osny. Tous
aimeraient carrément qu'on interdise
l'aviation commerciale sur le site. Ce
n'est pas à l'ordre du jour. M. Loriot,
le responsable environnement d'ADP, l'a
expliqué à la délégation qu'il a
reçue pendant près d'une heure, tout en
précisant que l'autorisation accordée
à Platinum pour des avions de 7 tonnes
était bien en deçà du seuil fixé (à
45 tonnes). « L'impact de ces vols sera
infime, a-t-il ajouté. J'ai du mal à
comprendre qu'on puisse se mobiliser
autant contre cela. » « Ce n'est pas
vous qui vivez en dessous, a rétorqué
une élue de Vallangoujard. On en a
déjà bien assez avec les nuisances de
Roissy. » M. Loriot s'est engagé, par
ailleurs, à ce qu'aucun investissement
ne soit réalisé sur la plate-forme de
Pontoise-Cormeilles sans concertation
préalable. « Et dans l'état actuel,
sans aérogare ni parking important, le
site ne peut pratiquement pas accueillir
de passagers », a-t-il conclu,
rassurant. Le débat reprendra demain
lors de la commission consultative de
l'environnement convoquée par le
préfet. Blandine
Seigle
Le
Parisien, lundi 17 septembre 2001
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