du Lundi 17 septembre 2001  

en pleine expansion

Travaux sur la A 15 et la RN 14

Un nouveau directeur au Crous

Les chauffeurs de Maximo négocient

Le Téléthon s'organise

« Ici, il y a de la méthode »

La nounou passait ses nerfs sur le bébé

Deux à huit ans de prison pour les trafiquants d'héroïne

Une silhouette pour faire ralentir

Le feu ravage un entrepôt

Vos communes de A à Z

Manifestation contre les avions d'affaires

Accidents en série sur la RN 16

Domont plie mais ne rompt pas

Pontoise réagit trop tard

Le premier exploit de son histoire

Saint-Ouen trahi

L'Ecop trop fébrile

Le hold-up de Saint-Gratien-Sannois

LES AUTRES MATCHS

La perf de l'Adamois

FOOTBALL

La palme au Cosmo et à Orly

LES QUALIFIES

BASKET HANDBALL RUGBY TENNIS DE TABLE

Le festival d'Automne est de retour. Depuis trente ans, le festival d'Automne a l'ambition de vous faire découvrir des artistes du monde à travers la danse, la musique, le théâtre, le cinéma, les arts plastiques&hellip Jusqu'au 21 décembre, les spectacles se succèdent aux quatre coins de Paris. Ouverture ce soir au Palais Garnier avec la création en France de « la Petite Fille aux allumettes », d'Helmut Lachenmann. Jenkins à la Guinness Tavern. Ce groupe sévit régulièrement dans la salle de la Guinness Tavern et donne à ce décor d'« american bar » une atmosphère colorée avec un rock explorant les frontières du funk et du reggae. Leur répertoire est composé de reprises et de compositions personnelles leur permettant de tenir plusieurs heures sur scène !

Le pop de Miro à l'Européen

Des artistes de l'ombre à la halle Saint-Pierre

Balade « Et voilà le...

  Cormeilles-en-Vexin




Manifestation contre les avions d'affaires


«NON à l'extension », « Le développement économique oui, la pollution non », « Laissez-nous dormir »&hellip Pendant 2 h 30, samedi après-midi, les terrains de l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin ont été envahis par une foule de riverains portant pancartes. Un millier de personnes, imperméables sur le dos et baskets aux pieds, ont défilé des hangars de l'école de pilotage à la tour de contrôle. Le cortège, précédé de militants des Verts et d'une douzaine d'élus locaux, a suivi d'un bon pas la voiture de la Dirap (l'association de défense des riverains), qui, entre deux slogans anti-ADP (Aéroports de Paris, propriétaire du site), diffusait sur une petite sono des chants d'oiseaux. Objet de tous les ressentiments : la réouverture, le 1 e r octobre prochain, de la ligne commerciale Pontoise-Londres. Deux ans après la faillite de Débonair, qui a assuré pendant dix mois trois liaisons quotidiennes entre Pontoise et Luton (dans la banlieue de Londres), la compagnie britannique Platinum Air Charter Executive a obtenu l'autorisation de s'implanter sur l'aéroport de la ville nouvelle. Avec des appareils de 7 tonnes, elle prévoit de transporter des hommes d'affaires (dix-huit au maximum) deux fois par jour, sauf le week-end. Hervé, venu de Montgeroult avec son petit garçon, s'inquiète. « On a été soulagés quand Débonair s'est arrêté. Et maintenant, ça va recommencer, avec des jets ou des bimoteurs particulièrement bruyants. » Il avoue avoir peur des crashs. Un peu plus loin, Alain Dubreuil, président des Amis du parc du Vexin, raconte l'histoire que tout le monde se murmure dans la file : « il y a quelques mois, un petit avion qui avait décollé de Cormeilles s'est écrasé à Malaga, en Espagne. Il aurait très bien pu tomber dans l'autre sens, sur nos maisons ». Qu'il ne s'agisse que de dix vols hebdomadaires, sur de petits appareils ­ soit beaucoup moins de mouvements et de bruit qu'avec Débonair ­ ne rassure personne. « Si ça marche, la compagnie va se développer, elle réclamera des destinations partout en Europe. Est-ce qu'on pourra lui refuser ? », s'interroge un habitant d'Osny. Tous aimeraient carrément qu'on interdise l'aviation commerciale sur le site. Ce n'est pas à l'ordre du jour. M. Loriot, le responsable environnement d'ADP, l'a expliqué à la délégation qu'il a reçue pendant près d'une heure, tout en précisant que l'autorisation accordée à Platinum pour des avions de 7 tonnes était bien en deçà du seuil fixé (à 45 tonnes). « L'impact de ces vols sera infime, a-t-il ajouté. J'ai du mal à comprendre qu'on puisse se mobiliser autant contre cela. » « Ce n'est pas vous qui vivez en dessous, a rétorqué une élue de Vallangoujard. On en a déjà bien assez avec les nuisances de Roissy. » M. Loriot s'est engagé, par ailleurs, à ce qu'aucun investissement ne soit réalisé sur la plate-forme de Pontoise-Cormeilles sans concertation préalable. « Et dans l'état actuel, sans aérogare ni parking important, le site ne peut pratiquement pas accueillir de passagers », a-t-il conclu, rassurant. Le débat reprendra demain lors de la commission consultative de l'environnement convoquée par le préfet.

Blandine Seigle


Le Parisien, lundi 17 septembre 2001

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