Recours de la Dirap, des amis
du Vexin français, des amis du PNR, et de l’association pour le
site de Grisy les Platres devant le Conseil d’Etat.
Objet : Restriction d’usage
de la plate forme portée à 45 Tonnes au lieu de 17 par arrêté
du 13 novembre 1998. Cet arrêté n’est jamais paru au journal
officiel mais a été remplacé par une note de la DGAC
du 1er décembre 1998.
Les six arguments de droit
de la Dirap et des associations :
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Monsieur Grassineau, DGAC, n’avait
pas de pouvoir précis pour signer l’arrêté du 13 novembre
1998 en lieu et place du Ministre des transports.
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La Commission Consultative de
l’Environnement du 12 novembre 1998, précédant l’arrêté
du 13 novembre, s’est déroulée dans des conditions irrégulières
:
-
Convocation des titulaires trois
jours avant la commission, au lieu des cinq prévus par la loi.
-
Monsieur Paternotte, Maire de
Sannois, représentant du Conseil Général, n’était
pas nommé par l’arrêté préfectoral du 8 octobre
1998 comme membre titulaire ou suppléant de la CCE et n’avait donc
pas le droit d’assister à la CCE du 12 novembre 1998. Or c’est lui
qui a dirigé les débats dans le but de faire accepter l’arrêté
pour permettre à Debonnair d’ouvrir une ligne vers Lutton.
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Il n'y a pas eu de délibération
soumise au vote de la commission.
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Nombre de membres de la CCE
n’ont pu donner leur avis et détailler leur position.
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L’arrêté du 13
novembre 1998 ne respecte pas la charte du Parc Naturel du Vexin et en
particulier l’article 9.3 ayant pour but la réduction des nuisances.
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L’arrêté du 13
novembre 1998 avait pour objectif affiché, selon son titre, de réduire
les nuisances. En fait, il autorise toujours les vols de nuit avec dérogation
et à fortiori ceux des avions de plus de 17 TONNES. Il ouvre le
trafic à un nombre considérable d’avions dans un environnement
de plus en plus dégradé par les vols de Roissy.
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L’arrêté du 13
novembre 1998 est un détournement de pouvoir. Son objectif grossièrement
dissimulé, mais confirmé par le Ministre de l’Environnement,
était en fait de permettre le décollage immédiat des
avions de DEBONNAIR(42 Tonnes) sur la plate-forme de Cormeilles.
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L’arrêté du 13
novembre 1998 ne respecte l’article 8 de la Convention européenne
des droits de l’homme, dont l’importance est soulignée par la jurisprudence
Hatton du 2 octobre 2001.