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DIRAP

Défense des Intérêts des Riverains de l’Aérodrome de Pontoise-Cormeilles en Vexin

Association 1901 enregistrée en sous- préfecture de Pontoise n°10231 Siège social : Mairie 95810 Epiais Rhus

Adresse postale : DIRAP 51 av des Murgers 95640 Marines

Site : http: //ufcna .com/dirap/ e-mail :dirap@ufcna.com

M Lebrun

51 avenue des Murgers

95640 Marines

tél 01.30.39.63.53

alain.lebrung@wanadoo.fr

à l’attention de Monsieur le Président et de Madame la Chargée de Mission de la Commission Environnement.

Copie à M le Président du Parc Naturel Régional du Vexin et à Monsieur le Responsable de la Communication.

Madame, Monsieur,

 

Nous vous remercions pour votre accueil lors de la réunion de la commission environnement du 14 mars à Théméricourt et nous vous communiquons comme convenu le texte de notre intervention.

La DIRAP est depuis une dizaine d’années et pour longtemps encore l’association de défense des riverains de l’aérodrome de Pontoise Cormeilles en Vexin. Une quinzaine d’associations du Vexin se sont regroupées après la manifestation du 15 septembre et ont créé le collectif d’associations contre les nuisances aériennes de Cormeilles en Vexin (CANAC). Désormais un millier de familles riveraines de l’aérodrome sont représentées. La DIRAP est adhérente à l’Union Française Contre les Nuisances Aériennes. La manifestation du 15 septembre 2001 a montré après celle de (Cormeilles en) 1999 l’opposition de la population au développement de l’activité aérienne commerciale sur cet aérodrome.

Un récent sondage auprès de la population montre auprès des deux cents familles qui ont répondu, un rejet massif ( 90%) de toute notion d’activité commerciale. Cela peut s’expliquer : les faillites successives des compagnies Aigle Azur, Débonnaire, Platinum ne démontrent pas le bien fondé de ce projet.

Les compagnies à bas prix (Low cost) envahissent, malgré la crise que connaissent les compagnies nationales, les aéroports régionaux quand les conditions y sont intéressantes et s’en vont quand elles trouvent mieux ailleurs ( exemples de Tarbes et Pau).

Comment parler sérieusement d’investissements dans ce cas, d’ailleurs certaines chambres de commerce qui gèrent la plupart du temps ces aéroports régionaux commencent à se désengager (exemple Clermont Ferrand). Nous observons le développement des compagnies Ryanair à Beauvais et Buzz à Rouen, il ne suffit pas de proposer Londres à 49 euros quand il s’agit de vieux Boeing 737 très bruyants dont ne veulent plus les gros aéroports et qui provoquent actuellement un tollé au niveau de la population, à fortiori pour les vols de nuit.

Le sondage cité précédemment montre que quatre vingt pour cent des deux cents familles riveraines qui nous ont répondu, ne se sentent pas protégées par la Charte du PNR en l’état et pourtant nous constatons depuis quelques années une sensibilité accrue de la population, confirmée au niveau national, aux problèmes d’environnement.

Le bruit est la nuisance numéro un et l’Inrets démontre qu’à niveau de gêne sonore équivalent, la population est davantage perturbée par le bruit des avions que celui des voitures ou des trains.

Nous participerons le 27 mars à la troisième réunion du comité permanent issu de la CCE du 18 septembre au cours de laquelle le préfet Mathieu s’était montré déterminé à apporter des améliorations rapides aux nuisances occasionnées par l’aviation légère ( silencieux d’échappements, plages de silence le week end, limitation du nombre d’avions en vol, mesures de la gêne sonore). Vous trouverez toutes ces questions traitées au niveau national dans le récent rapport du Conseil National du Bruit ainsi que dans celui du groupe d’études parlementaire présidé par Martine David députée du Rhone.

Nous nous sommes rapprochés de madame Colombelle, vice présidente de l’UAPNR qui a participé à l’élaboration de la charte du PNR de la Haute Vallée de Chevreuse et qui fait partie de la commission milieu naturel de ce PNR.

Le rapport " Objectif 2009 " de ce PNR traite de façon complète le problème de l’aérodrome de Toussus le Noble comparable au nôtre et comporte un certain nombre d’articles en conséquence. Madame Colombelle déplore néanmoins que la convention d’application avec l’état se résume, je cite " à une poignée de cacahuétes ".

Nous vous demandons de bien vouloir inscrire à l’ordre du jour de votre prochaine réunion de la commission environnement la prise en compte des problèmes de nuisances relatifs à l’aérodrome de Cormeilles en Vexin.

En effet la population a conscience qu’un lieu survolé fréquemment par des turbo réacteurs n’a rien de commun avec un parc naturel et la qualité de vie que l’on est en droit d’y attendre.

La population est attachée à son parc et souhaite se sentir davantage protégée qu’elle ne l’est actuellement par sa Charte.

La DIRAP suit ce dossier depuis dix ans et reste à votre entière disposition pour faire avancer ce problème d’environnement, dans l’attente de vous rencontrer, veuillez agréer nos salutations distinguées.

Le Président de la DIRAP